Un fantôme dans la machine: Questionnement sur la déshumanisation postmoderne en lien avec le thème de la machine

Le texte qui suit est centré sur une problématique contemporaine dont les fondements s'attachent à l'observation des changements culturels, en occident, induits par le développement massif des technologies de pointe. Plus précisément on y organise une observation échelonnée, à travers l'analyse d'un roman et de deux films américains, de la relation qu'entretient l'individu (ici plus que jamais reflété par le personnage de la fiction) avec la machine. Les œuvres en question sont Microserfs de Douglas Coupland, Crash de David Cronenberg et Blade Runner de Ridley Scott. Le thème de la machine dans son acceptation large et indéfinie n'aurait pu suffire à une quelconque étude. C'est pourquoi on retrouvera dans ce qui suit une attention toute particulière donnée à la façon dont il s'incarne dans la pensée et la construction de chacune des œuvrés choisies.

Nous considérons les textes offerts à l'analyse dans une perspective postmoderne, d'une part parce qu'ils sont issus du contexte culturel nord-américain des trente dernières années, et d'autre part parce qu'ils sont profondément marqués par nombre de questions associées à la postmodernité, dans leur construction comme dans leur fond. (Abstract shortened by UMI.)

Alternate abstract:

The following text focuses on a contemporary issue whose foundations relate to the observation of cultural changes, in the West, induced by the massive development of cutting-edge technologies. More precisely, we organize a staged observation, through the analysis of a novel and two American films, of the relationship that the individual (here more than ever reflected by the fictional character) maintains with the machine. The works in question are Microserfs by Douglas Coupland, Crash by David Cronenberg and Blade Runner by Ridley Scott. The theme of the machine in its broad and indefinite acceptance could not have sufficed for any study. This is why we will find in what follows a very particular attention given to the way in which it is embodied in the thought and construction of each of the chosen works.

We consider the texts offered for analysis from a postmodern perspective, on the one hand because they come from the North American cultural context of the last thirty years, and on the other hand because they are deeply marked by a number of questions associated with postmodernity, in their construction and in their content. (Abstract shortened by UMI.)